vendredi 11 février 2011

Manipulation et contention des animaux

Le mardi 1er Février, nous avons participé à une journée complète sur la manipulation et la contention des animaux en sécurité, animée par M. BERNOU de la MSA et M. LAMOUR du GDS.
Après une partie théorique en salle sur les risques d’accident et la connaissance des animaux, l’après midi nous avons mis en pratique un certain nombre de techniques :
• Savoir faire des noeuds et des licols
• Attraper un animal en liberté
• Comment coucher une vache ?
• Manipuler et intervenir sur les animaux avec un couloir de contention
• Réaliser des pesées
Les diverses manipulations (diaporama)
La classe de CAPA et seconde Pro animale

La désileuse cube


Nous sommes allés visiter l’exploitation d’un parent d’élève : M. GUERIN à Saint Georges les Groseilliers. Ce GAEC à trois associés dispose d’une SAU de 180 ha sur deux sites avec 80 vaches laitières et une salle de traite 2X8. Ils ont fait le choix d’une alimentation en libre service avec une désileuse de cubes et une plaque mobile qui rapproche l’ensilage vers les cornadis deux à trois fois par jour.

L’intérêt de cette méthode est que M. GUERIN ne distribue l’ensilage qu’une ou deux fois par semaine et supprime l’astreinte de l’alimentation le week end ceci grâce à une désileuse qui découpe des cubes d’ensilage sans le détasser.



La classe de seconde pro animale et CAPA

Caramba !

Je suis une vache de race Normande en première lactation. Les six élèves qui participent au Trophée national des lycées agricoles m’ont choisie pour aller au salon de L’agriculture Porte de Versailles du 22 au 27 Février 2011.



Je ne suis pas motivée pour partir une semaine à la capitale


Ils essayent de me convaincre, je trouve qu’ils sont patients.




Après de longues négociations, je crois que je vais me laisser convaincre et les accompagner.




Je vous donne rendez vous à la porte de Versailles à partir du 23/02/2011

Sur des chantiers agricoles

Les élèves de Première et Terminale Bac Pro sont allés voir en action :
  • une draineuse à sous-soleur ;
  • et une récolteuse intégrale de betteraves.
Ils ont accompagné le conducteur en cabine à tour de rôle.
Deux vidéos suivent.



lundi 7 février 2011

Les 4EA visitent la mairie de Giel-Courteilles

Mardi matin 25 janvier 2011.

En 1965, la commune de Giel et la commune de Courteilles située à 2 kms fusionnent. Il n’y a pas de noms précis pour les 350 habitants. La superficie est de 1280 hectares dont 200 ha de bois privés.Il y a 8 exploitations agricoles et deux haras. Jusqu’en 1999, la commune avait une école primaire. Une médiathèque occupe maintenant les locaux. Aujourd’hui, les enfants sont scolarisés dans différentes écoles aux alentours.

La mairie de Giel Courteilles est située dans le bourg de Giel, juste derrière l’église.Elle est à cet emplacement depuis 1993.Du 17 juin au 1 septembre 1944, il y a eu un hôpital de la Croix Rouge à l’orphelinat agricole situé à quelques centaines de mètres du bourg.

Le rôle du Maire est surtout de savoir communiquer avec ses concitoyens.Il ne faut pas de diplôme particulier mais il faut être très disponible.Mr Petit est agriculteur mais il considère passer au moins un mi-temps dans sa mairie. Il y a 2,5 postes occupés par le personnel communal ( secrétariat, entretien ).

La commune est très dynamique.Il y a beaucoup d’associations pour les jeunes ( patronage St Pierre ) et les anciens ( Club des Jonquilles ). Giel Courteilles est l’une des rares communes rurales de l’Orne à avoir une médiathèque, dirigée par des bénévoles.

Nous avons pu consulter les plans cadastraux ainsi que le registre des décès de 1944.

dimanche 6 février 2011

Voyage d'étude en Lozère



La classe de première bac professionnel CGEA organise cette année un voyage d’études d’une semaine en Lozère afin de découvrir de nouveaux systèmes de production et une nouvelle race bovine, l’Aubrac.

Ce voyage se déroulera du 16 au 20 mai et nous serons hébergés dans un lycée agricole de Lozère dont les élèves viendront à leur tour dans notre établissement afin de découvrir la Normandie.

Ce voyage est au programme de notre formation et fera l’objet d’une épreuve certificative. Pour financer ce voyage, nous avons mené diverses actions :

ü Vente de viande aux particuliers (vaches, poulets)

ü Vente de gâteaux aux élèves de l’établissement.

ü Participation à un concours de vidéos organisé par le Crédit Mutuel.

ü Participation à diverses tâches comme vider un poulailler industriel lorsque les poulets sont arrivés à maturité.

Nous sommes à la recherche d’autres idées d’actions qui nous permettraient de réduire le coût de ce voyage.

Au cours de ce séjour en Lozère, nous visiterons différentes exploitations, un abattoir et une fromagerie. Nous en profiterons aussi pour faire quelques découvertes culturelles.

GUILLAIS, TIREAU, RIGOT, RICHARD, POUSSIER, RAGOUIN, COLLAS

Souvenirs du Salon 2010










L’an dernier, l’ensemble des professeurs a choisi 5 élèves pour participer au Trophée des lycées agricoles organisé à l’occasion du Salon de l’agriculture. Un technicien du CIA est venu nous aider pour procéder au choix des animaux.
Ensuite, nous avons effectué le dressage des vaches, ce qui n’a pas été sans difficulté pour l’une d’entre elles … Après les avoir rendues plus dociles nous nous sommes entraînés au clippage sur d’autres animaux pour nous préparer à cette épreuve délicate qui nous attendait.
Le mardi, nous sommes arrivés au Salon pour accueillir les animaux. Une fois le stand de l’établissement localisé, nous avons pu installer les animaux, les pailler et enfin les traire.
Le séjour au salon n’est pas de tout repos ! Arrivés à 6 heures du matin, nous devions traire les vaches, les laver et ensuite curer et pailler le stand. Une fois ces tâches réalisées, il fallait aller chercher du maïs pour l’alimentation.
L’après midi, nous nous tenions à la disposition du public nombreux pour répondre à leurs questions. Le soir, nous nous entrainions à l’épreuve délicate de présentation des animaux.
Le dimanche, grand jour ! Présentation des animaux sur le ring… Un moment très intimidant … Une des vaches a été présentée en anglais et l’autre en français. Enfin, il y a eu un défilé de tous les lycées agricoles ayant participé au Trophée.
Mais ce n’était pas encore fini, le soir, nous avons dû procéder au rangement du stand, curer les logettes. Enfin, il ne restait plus qu’à charger nos deux championnes, Azalée et Bécassine qui ont dû trouver le temps bien long, éloignées de leurs paisibles prairies de Normandie.
PS : Nous avons pu constater que l’agriculture restait une préoccupation de nos hommes et femmes politiques en croisant Bruno LE MAIRE, Nicolas SARKOZY, Martine AUBRY et Jean-Marie LE PEN dans les travées du Salon.
Alexis COUTARD, CAPPELLE Damien, BALLON François, CAREL Romain

samedi 5 février 2011

Le clippage










Mercredi 19 Janvier, les six élèves qui participent au Trophée des lycées agricoles se sont entrainés à l’épreuve de clippage.
Cette épreuve consiste à tondre une vache sur toutes les parties du corps pour mieux la valoriser et la préparer à un concours. Cette épreuve permet d’évaluer les élèves lors de la présentation de l’animal.
Plusieurs critères sont pris en compte lors de cette épreuve :
  • La sécurité, on doit toujours se déplacer en ayant un contact avec l’animal. Il faut toujours rester très prudent et anticiper les actions de celui-ci.
  • La précision de la tonte est évaluée sur la qualité, la propreté (absence de poils). La tonte doit être faite dans le but de valoriser les points importants de la vache.
Le temps imparti pour cette épreuve est de 1h 30.

jeudi 3 février 2011

L'ensilage


En hiver, l’herbe ne pousse pas à cause du froid. Nous sommes donc obligés d’amener un complément de maïs, de foin ou de luzerne. Nous allons vous expliquer comment se déroule le chantier d’ensilage de maïs.
Le maïs se coupe quand il est à 52% de matière sèche fin septembre, début octobre. Cette année, l’ensilage a eu lieu le 30 septembre. Le maïs est fauché par une ensileuse qui jette le maïs broyé dans une benne par la goulotte. La benne est ensuite amenée au silo. Un tracteur vient tasser le silo pour chasser l’air. Il faut finir les bords du silo avec une fourche à main et bien étaler le tas pour qu’il soit régulier pour avoir une bonne conservation.
Il faut ensuite recouvrir le silo avec une bâche sans trous pour permettre une bonne conservation du maïs. Ensuite, sur la bâche, on ajoute un filet de protection pour éviter de la percer. Autour du silo, on dépose des sacs de sable pour ne pas que l’air passe et fasse pourrir le silo. On attend trois semaines pour ouvrir le silo afin que la fermentation puisse débuter.
Massard Jordan
Esnault Nicolas

dimanche 30 janvier 2011

La rentrée des génisses








Fin octobre, après un été au pâturage, les génisses rentent en stabulation, C'est l'occasion de les peser et de leur administrer un traitement anti parasitaire.

Cela nous permet de manipuler les animaux, de pratiquer des piqûres, d'utiliser le parc de contention et de calculer les vitesses de croissance au pâturage.

La classe de CAPA

samedi 29 janvier 2011

La traite

Le troupeau de vaches laitières de l’exploitation de l’école est composé d’environ 40 vaches de race Normande. La salle de traite est en 2X5 places.
Avant la traite, il faut respecter les étapes suivantes :
- Se laver les mains.
- Humidifier les quais.
- Enlever les griffes des supports de lavage.
- Mettre la canne à lait dans le tank.
- Mettre les vaches dans le parc d’attente.
- Préparer les produits de pré-trempage (mousse) et de post-trempage.
- Préparer les bidons et les griffes supplémentaires.
- Se laver les mains.
- Mettre le tank en position froide.
- Mettre la machine à traire en position de traite.
Ensuite, on amène les vaches sur les quais. On lave les trayons avec de la mousse et ensuite, on met les griffes sur les mamelles. On met un produit sur le pis dans le but de le protéger et d’éviter des infections.
Enfin, on lave les quais puis on met la machine à traire en position de lavage. On remet les griffes sur les supports.
La traite doit être calme, efficace, sans brusqueries, organisée et rapide. Elle doit durer au maximum une heure. Si on ne respecte pas ces consignes, les vaches sont stressées et donnent moins de lait.
COUILLARD David
HEBERT Florent

Soins aux veaux

Dans l’exploitation, il y a 25 veaux qui viennent de naître. Ces veaux sont nourris la première semaine avec le colostrum de leur mère et après avec du lait en poudre. Tous les soirs, on doit aider les plus jeunes à trouver la tétine du DAL pour qu’ils prennent l’habitude et aussi leur donner des vitamines pour qu’ils deviennent de bons animaux d’élevage. On ne les laisse pas téter leur mère pour avoir plus de lait à commercialiser. Quand les veaux viennent de naître, on doit les nettoyer avec de la paille, leur distribuer le colostrum et quelques temps après, on les bague et on les écorne.

HELIE Mélinda et FRERET Romuald élève en capa paum

Les soins aux veaux (diaporama)

Concours de jugement de bétail

En septembre se déroule le traditionnel concours de jugement de bétail sur l'exploitation du lycée. Les 50 élèves présents ont pu apprécier les qualités et les défauts de 3 vaches témoins de races (Primholstein, Normande, Charolaise) au cours du concours après avoir reçu les explications et conseils des 2 pointeurs officiels.

5 élèves ont ainsi représenté l'établissement à la finale départementale à Alençon lors du salon Ferme en Fête.

La classe de seconde pro animale

mercredi 19 janvier 2011

Les grands troupeaux

Dans le cadre des portes ouvertes organisées par la chambre d’Agriculture de l’Orne sur le thème des grands troupeaux en Normandie, nous avons visité les installations du GAEC de la Valette à Tinchebray.

Accueil du groupe par les associés du GAEC de la Valette

Ce GAEC à 4 associés exploite 186 ha avec 141ha de prairies, 20ha de maïs ensilage et 20ha de céréales consommées par les animaux

Pour loger les 135 vaches laitières de race Primholstein ainsi que les vaches taries et les génisses, ils ont construit en 2008 une stabulation à logettes en 4 rangées avec un couloir central et 2 couloirs d’alimentation avec une fosse à lisier intégrée sous l’ensemble du bâtiment. La traite se réalise dans une salle de traite 2x12 postes, traite par l’arrière avec décrochage automatique avec une seule personne pour un temps de traite de une heure quinze. Les agriculteurs n’ont pas fait le choix du robot pour une question de coût et aussi pour privilégier la surveillance des animaux.
Stabulation-logettes, 4 rangées pour 130 vaches


Râclage automatique


Salle de traite par l'arrière, 2 fois 12 postes

Cette visite nous a permis de découvrir un système conçu pour valoriser les surfaces en herbe qui représentent 76% de la SAU avec une conduite économique de l’alimentation puisque les vaches ne consomment que 630 kg de concentré par vache et par an. D’autre part ces installations récentes privilégient les conditions de travail et la réduction du travail d’astreinte puisque une seule personne peut assurer le travail le week end.

Recueilli près des élèves de CAPA et de seconde pro

Brève histoire de l'orphelinat agricole, de 1868 à 1944

1868 : Le comte de Caulaincourt et l’abbé Vauloup Jacques ( 1813-1894 ) établissent un modeste orphelinat agricole au lieu-dit : le Télégraphe à Giel ( Orne ) pour accueillir 17 garçons.
L’abbé Vauloup sera secondé dans son œuvre par son frère, pieux laïc.

1872 : Le local du Télégraphe devient vite insuffisant. L’orphelinat agricole est transféré à la ferme des Cours ( emplacement actuel de l’ESAT ).
L’œuvre se développa, la maison s’agrandit.
Les abbés Cornu, Hervieu , Roussel se succédèrent à sa tête.

1902 : Les religieuses franciscaines de Perrou apportent leur concours à l’orphelinat.
Elles en partagèrent la Direction avec des prêtres du diocèse.

1936 : A la demande de Mgr Pasquet, évêque de Sées, les Salésiens ( ordre religieux fondé par un prêtre italien :Don Bosco, 1815-1888 ) prennent la Direction de l’orphelinat.
Sous la conduite du Père Pansard, des ateliers d’artisanat rural sont construits ;
des classes transformées ; les bâtiments de la ferme agrandis.
Le nombre d’orphelins double.


Sources : Semaine catholique du diocèse de Séez, 1868, 1874
Giel, une réalisation salésienne, 1949.

jeudi 13 janvier 2011

Giel-Don Bosco, notre établissement

L’établissement est situé en Basse-Normandie, dans le département de l’Orne, sur la commune de GIEL-COURTEILLES, à 18 Km d’ ARGENTAN dans le Bocage Ornais.


C’est à la fois :
  • un collège : de la classe de 6ème à la classe de 3ème ;

  • un lycée professionnel de l’éducation nationale dans les domaines de : la menuiserie et l’ébénisterie, de l’architecture et du bâtiment et de la mécanique Parcs et Jardins.

  • un lycée Agricole dans les domaines :
    de l’agriculture et de l’élevage,
    de l’agroéquipement,
    des métiers du Paysage,
    des métiers de la Forêt.

Au Lycée Agricole,
les formations démarrent des classes de 4ème et 3ème de l’enseignement agricole et se poursuivent par une seconde professionnelle pour la préparation du BEPA rénové et du Bac Pro dans chacun des domaines ainsi que le CAPA Paum, productions animales.
L’établissement dispose d’ateliers technologiques, de 4 hectares d’ espaces verts, d’un arboretum, d’une forêt de 70 ha et aussi d’une exploitation agricole de 113 ha de SAU.

C’est au total 400 élèves qui sont sur le site avec un internat de plus de 300 places.

De nombreuses activités sont proposées le mercredi après midi telles que :
Le sport avec l’association sportive, l’informatique, la sculpture sur bois,
le kayak, le VTT, la piscine,la cuisine, la découverte des métiers dans les différents ateliers.

vendredi 7 janvier 2011

Une équipe de motivés et passionnés d'élevage



Nous sommes six élèves de 1ère et terminale Bac Pro CGEA du lycée Agricole privé Giel Don-Bosco qui participerons au Trophée National des lycées agricoles édition 2011 pour représenter notre lycée.

Alexandre Collerais originaire de la Mayenne, fils d’agriculteur sur une exploitation de 42 ha avec 22 vaches laitières et un atelier porcs de 400 places de post sevrage et 200 places en engraissement, sa mère est agent hospitalier dans une maison de retraite. Alexandre pratique la chasse, ne souhaite pas poursuivre ses études et a le projet de s’installer sur une exploitation de polyculture élevage.

Alexandre Langin originaire du pays d’Auge, fils d’agriculteur sur une exploitation de 150 ha avec 80 vaches allaitantes. Alexandre pratique aussi la chasse ainsi que la moto et a le projet de s’installer sur l’exploitation familiale.

Florian Carville originaire du Bocage ornais est fils d’agriculteur sur une exploitation avec 47 vaches laitières, des boeufs ainsi que des céréales. Florian pratique la chasse et a le projet de poursuivre ses études en certificat de spécialisation pour ensuite s’installer.

Maxence Leprince originaire du Bocage ornais, est fils d’agriculteur sur une exploitation de 155 ha avec 70 vaches laitières, 200 taurillons ainsi que des bœufs et génisses de viande. Maxence a le projet de poursuivre ses études en BTS pour ensuite s’installer sur l’exploitation familiale.

Maxime Guillais originaire du Bocage ornais est fils d’agriculteur sur une exploitation de 140 ha avec 50 vaches laitières, des taurillons ainsi que des céréales. Maxime pratique le VTT ainsi que la chasse et a le projet de poursuivre ses études en BTS pour ensuite s’installer sur l’exploitation familiale.

Valentin Rémon est originaire du bocage ornais, ses parents ne sont pas agriculteurs, sa mère est infirmière et son père mécanicien. Valentin a le projet de poursuivre ses études en BTS puis de s’installer en GAEC avec son oncle.
L’équipe